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Poste 12. Deuxième incendie, le 2 juillet 1858
Vous êtes au bas du village qui était, autrefois, tout en bois et qui a été détruit lors du deuxième incendie.
Voici le récit de cette deuxième catastrophe : « Le feu s’est déclaré à deux heures du matin dans une écurie du centre du village et a détruit en l’espace de six heures soixante-huit bâtiments d’habitation, soixante granges-écuries et deux raccards ; huitante-quatre habitantsont été lésés pour un total de Fr. 123 000.–. A cette époque, très peu de personnes sont au village ; une partie des hommes est à l’alpage, une autre dans les vignes où il faut sulfater et arroser, et enfin le reste est aux foins, à Sierre, ou dans les mayens. Les dégâts, tout en étant graves, ne sont pas aussi catastrophiques que treize ans plus tôt ; ce second incendie est différent de celui de 1845, parce qu’il a détruit surtout des habitations ; il n’y a pas un seul grenier qui a été la proie des flammes et seulement deux raccards ont été détruits. Donc, des réserves de nourriture sont à disposition. La recommandation du Conseil d’Etat de séparer les bâtiments d’exploitation des zones d’habitation a été respectée après le 1er incendie. Alors que le nouveau bâtiment de la Bourgeoisie de Saint-Luc est resté debout, le vent ayant changé de direction quand les flammes léchaient sa façade sud-est, l’église réparée et le presbytère reconstruit ont à nouveau subi la loi du plus fort. Même les pierres en général ont été calcinées et se laissent briser en poussière. »
Le 9 août 1858, soit 38 jours après l’incendie, le Conseil d’Etat publia un arrêté qui fixait les conditions auxquelles il fallait se soumettre pour reconstruire le noyau communal détruit : expropriation et nouvelle attribution des parcelles ; création de quatre rues longitudinales et quatre rues transversales ; construction de maisons d’habitation en maçonnerie, en copropriété si possible ; déplacement des bâtiments destinés au service rural et encore debout ; reconstruction de ceux qui ont brûlé sur la ligne extérieure des deux rues longitudinales, numérotées 1 et 4, ainsi que sur les côtés extrêmes du village.
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Revenez sur le chemin de Fond-Villa et poursuivez sur 50 m environ, jusqu’aux trois raccards situés à gauche du chemin.
Voici le récit de cette deuxième catastrophe : « Le feu s’est déclaré à deux heures du matin dans une écurie du centre du village et a détruit en l’espace de six heures soixante-huit bâtiments d’habitation, soixante granges-écuries et deux raccards ; huitante-quatre habitantsont été lésés pour un total de Fr. 123 000.–. A cette époque, très peu de personnes sont au village ; une partie des hommes est à l’alpage, une autre dans les vignes où il faut sulfater et arroser, et enfin le reste est aux foins, à Sierre, ou dans les mayens. Les dégâts, tout en étant graves, ne sont pas aussi catastrophiques que treize ans plus tôt ; ce second incendie est différent de celui de 1845, parce qu’il a détruit surtout des habitations ; il n’y a pas un seul grenier qui a été la proie des flammes et seulement deux raccards ont été détruits. Donc, des réserves de nourriture sont à disposition. La recommandation du Conseil d’Etat de séparer les bâtiments d’exploitation des zones d’habitation a été respectée après le 1er incendie. Alors que le nouveau bâtiment de la Bourgeoisie de Saint-Luc est resté debout, le vent ayant changé de direction quand les flammes léchaient sa façade sud-est, l’église réparée et le presbytère reconstruit ont à nouveau subi la loi du plus fort. Même les pierres en général ont été calcinées et se laissent briser en poussière. »
Le 9 août 1858, soit 38 jours après l’incendie, le Conseil d’Etat publia un arrêté qui fixait les conditions auxquelles il fallait se soumettre pour reconstruire le noyau communal détruit : expropriation et nouvelle attribution des parcelles ; création de quatre rues longitudinales et quatre rues transversales ; construction de maisons d’habitation en maçonnerie, en copropriété si possible ; déplacement des bâtiments destinés au service rural et encore debout ; reconstruction de ceux qui ont brûlé sur la ligne extérieure des deux rues longitudinales, numérotées 1 et 4, ainsi que sur les côtés extrêmes du village.
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3961 St-Luc