L’apéro mais pas de piste
Acquis d’avance à la cause anniviarde, le couple et ses trois enfants ont sauté dans le SUV, enclenché le GPS et avalé plusieurs kilomètres de route jusqu’à Chandolin. « On ne nous avait pas menti. Dès notre arrivée, les habitants se sont montrés très chaleureux et nous ont conviés à l’apéro ». Mais un premier doute s’installe. « Personne en combinaison de ski, pas de schlager dans les oreilles ni de moniteur de ski qui tourne autour de Chloé, notre aînée ».
Le ciel comme guide
C’est donc une famille quelque peu désabusée qui rejoint ses quartiers le soir venu. « On se sentait trahi ». Le ciel se chargera de dissiper définitivement leurs doutes. « Vers 20 heures, l’orage a éclaté. Là, tout est devenu limpide: nous n’étions pas dans le Val d’Anniviers ».
Sans plus attendre, les Détraz plient bagage, quittent Savièse et traversent la plaine du Rhône. Direction Chandolin. Le vrai. Celui où « on a vraiment de la chance avec le temps ».