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L’orage éclate à Chandolin, des touristes comprennent qu’ils sont à Savièse

À l’heure de planifier les vacances, Monique et Claude Détraz étaient certains d’avoir fait le bon choix. Des amis valaisans leur avaient vivement recommandé le Val d’Anniviers. Pour son soleil, bien sûr, mais aussi ses pistes, son sens de l’accueil et son après-ski.

L’apéro mais pas de piste

Acquis d’avance à la cause anniviarde, le couple et ses trois enfants ont sauté dans le SUV, enclenché le GPS et avalé plusieurs kilomètres de route jusqu’à Chandolin. « On ne nous avait pas menti. Dès notre arrivée, les habitants se sont montrés très chaleureux et nous ont conviés à l’apéro ». Mais un premier doute s’installe. « Personne en combinaison de ski, pas de schlager dans les oreilles ni de moniteur de ski qui tourne autour de Chloé, notre aînée ».

Dès le lendemain, la famille Détraz chausse les lattes, direction le domaine skiable. Deuxième surprise. Des chemins bitumeux. Pas une piste ni un tire-fesses. « On a fait de la luge dans le talus au bord de la route cantonale. C’était sympa, mais après trois heures, on en avait franchement marre ».

Le ciel comme guide

C’est donc une famille quelque peu désabusée qui rejoint ses quartiers le soir venu. « On se sentait trahi ». Le ciel se chargera de dissiper définitivement leurs doutes. « Vers 20 heures, l’orage a éclaté. Là, tout est devenu limpide: nous n’étions pas dans le Val d’Anniviers ».
Sans plus attendre, les Détraz plient bagage, quittent Savièse et traversent la plaine du Rhône. Direction Chandolin. Le vrai. Celui où « on a vraiment de la chance avec le temps ».



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